Photonanie

"Parce que je le veux bien"

Voyage, voyage: Mayence (Allemagne)


Nous continuons notre découverte de l’Allemagne en nous posant cette fois, au milieu des vignobles, dans la ville de Mayence, ville natale de Gutenberg.

Une particularité à Mayence : les rues indiquées en rouge se dirigent vers le Rhin, celles en bleu lui sont parallèles.

blasonLes couleurs des armes de Mayence sont celles de l’évêque de Mayence, de gueules (rouge) et d’argent (blanc). Deux roues blanches reliées par une croix de même couleur sur fond rouge sont les armoiries de Mayence. Ces roues rappellent, selon la tradition, la profession du père de Willigis, archevêque de la ville.

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L’église Saint-Christophe, volontairement laissée en ruine

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Statue de Gutenberg

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Autre vue de la cathédrale

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La cathédrale vue depuis Fischtor, où se trouvait l’ancienne porte aux poissons…

…et où se trouvent des fontaines avec des poissons.

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Détail de la façade du théâtre d’état

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Le personnage de Gutenberg est très présent dans la ville

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La fontaine de carnaval, décorée de nombreux « fous »

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Place de l’Évêque

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Une fontaine dont j’ignore l’histoire et la symbolique

 

Nous nous baladons avec plaisir sur la place du marché et admirons ses façades richement décorées.

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Vieux puits (1526) sur la place du Marché

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Détail du vieux puits

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Encore une bien jolie façade!

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La colonne des clous (n’hésitez pas à visionner la vidéo sur les statues cloutées en suivant le lien)

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Détail de la façade du musée

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Grande statue avec la tête de Gutenberg

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Chouettes bornes ouvragées

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Presse à main de 1830

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Détail de la façade du château des Princes-Électeurs

Pour en savoir davantage sur Mayence, c’est ici et .

Et comme Mayence est jumelée avec Dijon, nous irons explorer cette ville française tout bientôt.

 

2 Commentaires

  1. Bonjour Bernadette !

    La ville de Mayence est très belle !
    Vive Gutenberg et Niépce sans lesquels nos blogs ne seraient pas !

    Bonne journée !

    Pierre

    PS : il y a-t-il encore des artilleurs à Mayence ?

    Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

    POÈME DE LOUIS ARAGON – MUSIQUE DE LÉO FERRÉ
    EXTRAIT DU POÈME « BIERSTUBE MAGIE ALLEMANDE »

    Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    A quoi bon puisque c’est encore
    Moi qui moi-même me trahit
    Moi qui me traîne et m’éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j’ai cru trouver un pays

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n’avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    Je m’endormais comme le bruit

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    C’était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d’épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j’y tenais mal mon rôle
    C’était de n’y comprendre rien

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre la Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les siens de Lola
    Elle avait un coeur d’hirondelle
    Sur le canapé du bordel
    Je venais m’allonger près d’elle
    Dans les hoquets du pianola

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    Le ciel était gris de nuages
    Il y volait des oies sauvages
    Qui criaient la mort au passage
    Au-dessus des maisons des quais
    je les voyais par la fenêtre
    Leur chant triste entrait dans mon être
    Et je croyais y reconnaître
    Du Rainer Maria Rilke

    Elle était brune et pourtant blanche
    Ses cheveux tombaient sur ses hanches
    Et la semaine et le dimanche
    Elle ouvrait à tous ses bras nus
    Elle avait des yeux de faience
    Et travaillait avec vaillance
    Pour un artilleur de Mayence
    Qui n’en est jamais revenu

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    Il est d’autres soldats en ville
    Et la nuit montent les civils
    Remets du rimmel à tes cils
    Lola qui t’en iras bientôt
    Encore un verre de liqueur
    Ce fut en avril à cinq heures
    Au petit jour que dans ton coeur
    Un dragon plongea son couteau

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent
    Comme des soleils révolus.

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